lundi 28 novembre 2016

Epilogue


Epilogue :

Comme nous l’on rappelé Charle&Sirène :

Comme dirait Georges Brassens :

Heureux qui comme Ulysse
A fait un beau voyage
Heureux qui comme Ulysse
A vu cent paysages
Et puis a retrouvé après
Maintes traversées
Le pays des vertes années

Par un petit matin d'été
Quand le soleil vous chante au cœur
Qu'elle est belle la liberté
La liberté
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Aussi quelques considérations générales sur les Açores :

-        Un archipel bien différent des Canaries et de Madères. Chaque Ile a son caractère, son individualité et  appelle à la découverte : taxi, voiture ou scooter de location, tours organisés  mais surtout marche et trekking… Des mimosas, des petits prés, des petits villages, l’océan tiède (23°C en oct) et à l’eau absolument limpide, les panoramas volcaniques …

-        Et les Açoriens :  pas de pression sur les touristes, pas ‘’d’arnaques’’ , dans tous le restaurants, bars, café, que l’on soit  indigène ou touriste, c’est le même accueil, le même traitement, le même prix.  A cela il faut ajouter que  la plupart des Açoriens, même celui qui est sur un chemin pierreux, sur son
-        tracteur en pleine campagne et avec lequel vous vous trouvez nez-à-nez  (évidemment pour rejoindre un spot de surf, il faut prendre des routes pas toujours balisées), parlent anglais !
En plus il descendra de son tracteur pour vous montrer à 200m de là sur un promontoire, le chemin à suivre. Les Açoriens sont absolument  charmants, serviables et vous fichent une paix totale si vous ne vous adressez pas à eux en premier.

Et l’équipage …

Deux personnes ne se connaissant pas au départ ou si peu, mais enthousiastes pour l’aventure, une génération au moins d’écart (39 et 73 ans l’âge du papa), des éducations, des sensibilités s’entremêlant dans un confinement plutôt spartiate et un environnement parfois hostile ont établi une cohabitation amicale parfois un peu tendue. Le dialogue direct a toujours permis d’éviter tout excès de friction et de conserver une efficacité opérationnelle pour le bateau et la vie à bord.
A bord aussi, chacun peut s’isoler pour vivre son monde : dans sa bannette ou sa cabine, dans la lecture, avec un casque à écouteurs et sa musique préférée sur les oreilles à construire le bateau idéal d’un projet futur.
Finalement nous avons vécu ce voyage dans notre bulle avec ses joies et ses appréhensions comme un moment de vie intense partagée, une bulle ouverte sur le monde, sur les rencontres.

Mise au point.

A lire  beaucoup de passages de mer qui précèdent,  on doit penser que navigation à la voile = galères.  Ce n’est pas faux.
Il y a la voûte céleste étoilée, les dauphins, l’attente de l’imprévu, l’horizon à dépasser l’objectif à atteindre.
Il y a le regard que l’on pose, totalement différent de celui du touriste qui débarque d’un Airbus 320 pour se retrouver avec un confort domestique dans un hôtel 3 ou 4 étoiles.
 Il y a au bout la promesse du bonheur de la découverte d’autres horizons, panoramas, personnes, de belles rencontres …
Tout cela arrive.  Il faut simplement aller le chercher et y mettre le prix.


Petit mot des auteurs:

Nous prions les lectrices et lecteurs de nous pardonner les multiples petites fautes d’orthographes ou autres qui émaillent le texte. Ecrire, nécessite du temps et de la relecture, des conditions propices, ce qui n’a pas toujours été possible : le temps qui manque, l’écriture pendant les quarts semi comateux et puis aucun de nous n’est agrégé de lettres.
Des photos et vidéos il y en a eu pléthore … Il a fallu faire un choix.
Nous avons fait ce blog à la demande de nos parents et amis et avons essayé de leur faire partager notre petite aventure par le menu.
Ne soyez pas dupes, nous l’avons fait pour nous aussi, pour que le souvenir perdure.

Le petit mot de l'équipier:

Une véritable vague d'apprentissage en navigation et conduite de voilier, en adaptation face aux difficultés et aux éléments parfois déchainés à des milliers de Km des côtes .
Tellement de souvenirs et d'expériences vécues, il faut vraiment le vivre pour le comprendre ...
Je ne suis pas doué pour écrire , c'est pour cela que je fais des photos !!
mais le mot de la fin pour ma part est :
Un grand merci à toi Mico pour m'avoir accueilli et supporté pendant 45 jours sur Màv !
Un grand merci encore Mico pour m'avoir emmené et ramené entier à travers ces plus de 3000 miles parcourus .
Un grand merci pour ton écoute , tes conseils , comme tu dis : " Un archer qui manque sa cible ne peut en vouloir qu'à lui même " , merci pour les leçons de vie !
Pour ce trip la flèche a atteint la pomme ...
Quand aux Açores ... allez y !! il n'y a qu'a travers ses propres yeux que l'on peu contempler la vrai beauté des choses .
bon vent a toi Mico sur Màv , pour des années à venir , et sache que je serais toujours ravi d'être ton équipier !

ALOHA


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